Vaccination contre le covid-19 et Vitiligo
Les malades du Vitiligo doivent-ils dire oui à la vaccination contre le Covid-19 ?
Vaccination contre le covid-19 et vitiligo, qu’en est-il ?
Une question indispensable à laquelle répond l’Association Française du Vitiligo dans sa dernière actualité. Pour répondre au mieux à cette question, ce sont trois spécialistes qui ont pris le temps d’éditer une lettre précise.
Pour reprendre les bases de cette information voici quelques éléments :
La recommandation : se faire vacciner contre le covid-19 pour les malades du Vitiligo
« En accord avec les recommandations formulées par la filière Fai2R (Filière Maladie Auto-Immune et Auto-Inflammatoire), Il est recommandé aux patients atteints de vitiligo de se faire vacciner contre le SARS-CoV-2. » Peut-on lire dans l’article. Une recommandation qui concerne donc tous les patients. On note également qu’il n’y a pas de risque infectieux concernant ces vaccins. en effet les vaccins actuellement disponibles, de type « vaccins ARNm » sont des vaccins inertes. Un vaccin « inerte » ne comporte ni virus vivant, ni virus inactivé mais uniquement l’ARN du virus. Aucun risque infectieux donc chez les patients atteints de vitiligo. Cela est vrai également pour les patients sous traitement immunomodulateur. Enfin, l’article précise qu’il « n’y a, à ce jour, aucun élément suggérant que la vaccination favorise la survenue de poussées ou influe sur la sévérité du vitiligo. »
Les traitements par voie cutanée du Vitiligo ont-ils une influence sur la réponse aux vaccins contre le covid-19 ?
Lorsqu’il s’agit de traitement par voie cutanée, il semble qu’il n’y ait aucune influence sur la réponse aux vaccins contre le Covid-19. Concernant les patients prenant une corticothérapie par voix orale, pour le moment aucune études n’a été faite pour évaluer l’efficacité des vaccins anti-Sars-Cov2. Il n’est donc pas encore possible de dire si la vaccination pour ces patients aura le même niveau d’efficacité.
En attendant, il est impératif de continuer sans relâche à pratiquer les gestes barrières avec la plus grande rigueur pour nous protéger et protéger notre entourage. Et cela en particulier chez les patients dits à risques ou/et recevant un traitement immunosuppresseur.